• du 20 au 27 octobre : SING ME A SONG

    Tous les jours du 21 au 27 octobre plus LE MARDI 20, la semaine précédente, en présence du réalisateur Thomas Balmes.
    Il sera avec nous pour présenter son film et répondre à nos questions.

    POUR LES HORAIRES  Consulter le programme du Victoria  


    quelques explication ICI par exemple



    Sing Me A Song
    Sing Me A Song Bande-annonce VO

    Le Bhoutan est un petit royaume enclavé entre l’Inde au Sud et la Chine (région autonome du Tibet). Alors que la majorité des états se base sur la notion de produit national brut (BNB) pour mesurer le niveau de richesse de leurs citoyens le Bhoutan y a substitué le BNB, le bonheur national brut, pour mesurer le bonheur de ses habitants. Cet indice instauré en 1972 par le Roi Jigme se base sur 4 principes:

     

    • la croissance et le développement économiques responsables;
    • la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise;
    • la sauvegarde de l’environnement et la promotion du développement durable;
    • la bonne gouvernance responsable.

     

    En 2008 le Bhoutan passe d’une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle et organise des élections générales. Le discours sur le Bonheur national brut est alors remis en cause par le Premier ministre Tshering Tobgay nommé en 2008 relevant que le pays est confronté à quatre grands défis: l’endettement, la monnaie, le chômage (dont celui des jeunes), la perception d’une corruption croissante. 

    Jusqu’en 1999, de part la volonté du roi, le pays ne disposait ni de télévision ni d’accès à internet. 

    C’est à ce basculement dans l’ère numérique de cet état jusque là farouchement replié sur ses traditions et dont le bouddhisme est religion d’état que le réalisateur s’est penché. Il le fait au travers d’un jeune moine  bouddhiste Peyangki qu’il avait déjà filmé alors qu’il avait 8 ans dans son documentaire HAPPINESS (2013). Il a désormais 18 ans et rivé à son smartphone il entame une relation virtuelle avec Uguyen, une jeune femme de la capitale… Le numérique, on en connaît dans nos sociétés les bienfaits, les méfaits, les dérives, mais là on ne peut qu’être effaré par les ravages qu’il occasionne dans un milieu qui se voulait protégé et qui se trouve totalement déstructuré quand bien-même la soif de briser les traditions, le carcan social et religieux, (s’exonérer de sa famille, vouloir s’expatrier, s’enrichir, se divertir, se prostituer) ne date pas de l’arrivée des nouvelles technologies mais s’en trouve exacerbée. Passionnant.



    « du 14 au 19 octobre + le samedi 24 : LA JEUNE FILLE A L'ECHOdu 28 octobre au 3 novembre : ANTIGONE »
    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :