• 27/3/2019

     3 films pour cette semaine patrimoine "SKOLIMOWSKI"
    pour tous les horaires  consulter le programme du cinéma  Victoria 

    JERZY SKOLIMOWSKI est l'un des plus grands cinéastes vivants, en activité.
    ANDREJ  WAJDA, le maître du cinéma polonais, lui met le pied à l'étrier à la fin des années 50, en même temps que ROMAN POLANSKI.

    Les 2 élèves feront route commune pendant quelques années.
    SKOLIMOWSKI sera boxeur, mais aussi acteur, peintre et metteur en scène.
    Il arrêtera le cinéma dans les années 90, puis reviendra en force derrière la caméra, pour un pur chef-d' oeuvre : " QUATRE NUITS AVEC ANNA "

    Avec CinéFilAix, nous vous avons déjà présenté " DEEP-END " et " LE CRI DU SORCIER ".

    C'est un cinéaste majeur, ses films ne passent quasiment jamais sur le petit écran !

    WALKOVER1965

    Gagner un match de boxe par " WALKOVER ", c'est triompher sans péril et sans honneur.
    C'est gagner contre un adversaire qui ne s'est pas présenté.
    C'est un peu le destin du héros de SKOLIMOWSKI.

    Le film, l'un des premiers films de SKOLIMOWSKI, a contribué à révéler le cinéaste.

    TRAVAIL AU NOIR, 1982

    SKOLIMOWSKI tourne en Grande Bretagne.
    Il a désormais les coudées franches et s'entoure souvent de vedettes; ici, au casting, on retrouve le grand acteur JEREMY IRONS.

    Le "boss" les avait fait venir de Pologne pour retaper sa maison londonienne. Le film est une fable sur l'oppression et l'argent.

    La mise en scène est rapide, nerveuse, bleutée ( dans l'image ) et noire ( dans le style ), avec un dénouement qui claque comme une gifle !
    JEREMY IRONS est extraordinaire...
    SKOLIMOWSKI a  dans le film un rôle non négligeable.
    Prix du scénario à Cannes en 1982.
    Grand, très grand film, à voir et revoir dans une superbe copie restaurée !

     LE BATEAU PHARE, 1985

    Avec KLAUS-MARIA BRANDAUER et ROBERT  DUVALL, dans l'un de ses plus beaux rôles !

    Cette fois SKOLIMOWSKI tourne aux Etats- Unis ...

    C'est un huis-clos maritime passionnant de bout en bout.
    Les dialogues sont volontairement restreints pour cette oeuvre  singulière et forte toujours sur le point de basculer dans l'absurde surréel.

         
     
     

     

     

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